Pendant à peu près six ans la photo d'art en noir et blanc a été le pivot de sa création. Sans jamais interrompre son étude du dessin de nu, elle s'est passionnée pour cet art, passant ses nuits dans la chambre noire, et ses jours à photographier. Elle a été commissionnée afin d'effectuer différents travaux, a participé à des concours, gagné des prix, été éditée dans un magazine en Amérique.

Au même moment, se sentant privé de sensations physiques, est née sa fascination pour le travail des métaux et la fabrication de bijoux; elle y a travaillé deux années. Elle a arrêter ses recherches dans ce domaine, devant quitter les Etats-Unis pour rentrer vivre en France.

A l'école des Arts Décoratifs de Nice elle renoue avec la peinture.

"Petite madeleine" : l'atelier de la Grand'Mère, une envie charnelle des couleurs disposées sur la palette, l'odeur de la térébenthine.

Ce besoin physique de peindre sera contenu encore quelques temps, Eva travaillera l'encre de chine ; toujours le noir et blanc, des cadrages serrés, l'art photographique s'il a disparu a laissé des traces, il fait parti de son patrimoine.

Puis viendra le temps du pastel sec ; les couleurs seront acquises doucement ; apprivoisées ; elle sent l'importance vitale de la couleur dans son œuvre future, et avoue avoir été intimidée, s'être fait attendre et désirer " La Couleur", jusqu'à ne plus pouvoir reculer.

Eva expose en Amérique, en Polynésie Française, en France, se concentrant de plus en plus sur la peinture acrylique, en utilisant la toile comme support.